Jour 2 : En direction de Saut Dalle : d’efforts en réconforts
Après notre périple de la veille, voir ici, le jour se lève sur le Saut Takari.
Les premiers lever Alex (sans surprise) et moi car je veux saisir les premiers rayons de soleil sur le saut.
Reveil de l’équipe en douceur ou presque…. Khachi dont les cordes du hamac se sont détendues durant la nuit est au ras du sol pour la plus grande joie de la Chienne GEM qui lui lèche le nez en guise de réveil Amical. Attention Gem… tu vas finir en canard laqué, il t’auras prévenu!
Les affaires à peine pliées qu’il nous faut les monter directement en haut du sentier de halage. C’est là qu on s’aperçois qu ‘on a vraiment beaucoup, beaucoup trop d’affaires … même si les nourrices représentent à elle seule un volume formidable.
Au final c’est cool d’être handicapé du bras, je filme, je regarde les autres porter et je compte les mouches!
Aie celle là, elle est sacrement armée… Allez, les garçons, oh hisse, oh hisse!!!
Et Ka-chi, tu crois que je te vois pas en train de courir derrière la barque au lieu de la pousser???
Enfin, les deux barques sont de l’autre Coté, on recharge tout notre bordel et nous voila reparti en direction du prochain saut.
Sur cette partie, les roches sont nombreuses et la vigilance est de mise, nous n’avanceront pas vite . 1H30 environ sera nécessaire pour rejoindre saut Dalle . Nous ne croiseront pas de loutres ou autres animaux , exception faite d’un serpent liane dans l’eau qui afolé tente de rejoindre la berge.
L’envie est grande de lancer quelques leurres mais nous avons déjà perdu beaucoup de temps et il nous faut avancer.
Le passage de la langue de saut Dalle est toujours impressionnant, je sert des fesses et surtout met le reflex bien au sec dans son sac étanche… on sait jamais.
Le niveau est bas et laisse apparaître la grande langue de sable au pied du saut, l’endroit est paradisiaque mais l’objectif de cette sortie est de remonter le plus haut possible. Pendant que les garçons contemplent admirativement les lieux et réfléchissent au franchissement de ce nouveau saut, je dégaine ma canne à la vitesse de l’éclair et suis déjà en partance pour les quelques cachettes à Aïmara que je connais que trop bien pour m’y être fait souvent remonter la gueu..
Les Aïmaras ne semblent décidément pas trop coopératifs sur les leurres de surface, il va falloir aller les takiner au fond. Je fais descendre un gros leurre souple le long de la parois d’un rocher tout doucement…
Soudain, grosse résistance dans le sens opposé, le fil se tend, la canne se plie… le frein est trop desserré, le fil part sous la roche… « clack »!!!… la tresse frotte la roche et se brise nette! L’aïmara viens de me B$^s=$ la GuÙ$LE…. J’ai les nerfs, erreur de débutante grrrrrr
Je refais le montage , et refente le coup, mais rien à faire… plus rien ne mord…
Allez, la pause est fini, il faut passer à l’action en faisant passer les barques et les affaires par les rochers.
Punaise c’est fou le temps que nous prenne les portages… La fatigue se fait sentir, nous décidons d’établir le camp au carbet situé à quelques minutes en amont du Saut et qui semble tenir debout par miracle.
Courageux nous sommes et nous nous y installons en priant qu il ne pleuve pas… ce qui en cette saison serait vraiment pas de bol!
Il fait une chaleur épouvantable sous ce carbet , fort heureusement il est en proximité d’une petite cascade aux eaux claires qui nous servira de salle de bain et de pause pique nique pour ce midi.
Baignade, bières fraiches et poulet boucané – chips… Hummmm le paradis n’est pas loin , croyez moi!
Nous consacrerons le reste de l’âpres midi à la pêche … Nous sommes aussi là pour profiter du séjour et partir à la découverte tôt le matin est préférable plutôt qu en milieu d’après midi.
Le niveau est plus bas que lors de notre précédent périple aussi la crique en amont du carbet qui nous avait fait prendre tant d’aïmaras lors d’une précédente expédition est quasiment à sec et n’a que trop peu de cachettes pour les aimeras. (Référence à la sortie des Camayayaies)
Nous nous rabattrons sur une dérive depuis la barque alu. Ce n’est pas un festival de touches mais il y a quand même quelques belles attaques manquées.
Kha chi prendra au leurre de surface. C’est son premier Aïmara!!! Ayant eut la veille un petit déboire avec le moulinet prêter par un copain, ce dernier (le moulinet, pas le copain) ayant rendu l’ame, je lui sis prêté mon moulinet de secour… Un stella 8000 sw… Une chose est sur, c’est qu ‘avec ça, pas de soucis … Remarque au vu de sa canne, l’ensemble n’est pas si incohérent!
Bref, tout ça pour dire qu’au ferrage, le poisson préhistoire n’a rien du comprendre et est arrivé en moins de deux au bateau! Pas grave, le sourire de satisfaction se lit sur le visage de notre compagnon et nous rejoignons le camp à la nuit tombée, remettant nous espoirs de pêche au lendemain…
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