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Mai 21 2012

Les Camayayaïes à la recherche de l’Aïmara…

Contactez par deux amis Lydie et Mathieu qui doivent à regret quitter la Guyane dans quelques jours, ils nous demande de se refaire un trip sur le Haut Sinnamary.

Nous sommes censé être en pleine saison des pluies, pas du tout une bonne période pour la pêche à l’Aïmara. Néanmoins, ce qu’on appelle petit été de mars en Guyane, (accalmie d’un mois entre les deux saisons des pluies) semble s’étendre sur le mois de Mai.

Allez, banco, on est parti … les volontaires pour partir en expédition avec nous ne sont généralement pas difficile à trouver et l’équipe sera composé de 6. Mathieu et Lydie, Cédric et Geoffrey, David et moi.

L’occasion du weekend à rallonge du jeudi de l’Ascension, nous offrent la possibilité de partir sur 5 jours. Ce sera Saut Dalle plutôt que Takari, plus loin certes, mais moins de risque de trouver du monde et des carbets tous pris et plus de chance pour trouver le fameux Jaguar du fleuve… monsieur Aïmara.

 

JOUR 1

Le jour J arrive, l’organisation est rodée à force de sorties en forêt. Départ de Cayenne avec  trois voitures et deux coques en alu.

Oupssss!!! arrivé à macouria, demi tour pour Mathieu, il a oublié ses cannes, cachées au milieu des cartons de déménagement,. Erreur de débutant… En attendant , le reste de l’équipe rejoint le dégrad pour avancer la préparation de la première barque afin de retarder au minimum l’expédition pour se premier petit incident de parcours.

Discussion avec d’autres groupes de pêcheurs croisés au débarcadère. Ils partent sur plusieurs jours également mais s’arrêteront un peu avant Takari… Nous les voyons prendre la route et s’éloigner à vive allure du débarcadère alors que Mathieu nous rejoins enfin.

On s’active et on quitte à notre tour le dégrad. C’est parti pour la longue traversée du barrage. La pluie commence à s’en mêler… décidément ça commence mal…. Mais rien ne peut venir a bout de notre soif d’aventure et de notre bonne humeur.

Le niveau du lac est très haut , il est très difficile de s’y retrouver. Nous avançons lentement et suivons respectueusement le chenal. Malgré cela , plusieurs poses et retour en arrière sont nécessaires pour ne pas perdre la route. Nos souvenirs, le Gps et le sondeur seront d’un grande utilité.

Nous retrouverons d’ailleurs au bout d’une heure et demi, le groupe de pécheurs partis devant nous au dégrad, ils sont perdus et tournent en rond. Ils décideront de suivre le cortège.

Avec patience, nous arriverons sans trop de mal jusqu’à Takari. Cela fais déjà 4h que nous sommes partis et il est presque midi. Nous faisons une halte au carbet accueillant de Karine et Frank. Il à les pieds dans l’eau. C’est la première fois que je vois le niveau aussi haut.

Petit message sur le livre d’or du carbet. C’est toujours beaucoup d’émotions que nous relisons nos précédents messages et ceux des autres, laissés lors d’ expéditions comme la notre aujourd’hui. Pause repas et quelques photos plus tard, nous reprenons la route pour nous arrêter non loin au pied du sentier permettant de contourner le saut.

Ainsi commence le portage. Takari est un saut qui même avec beaucoup d’eau reste infranchissable. Le seul moyen, reste le passage par la foret.

Et c’est parti, on décharge tout, les affaires, l’essence, les moteurs… puis portage des coques alu. Certains endroits caillouteux nécessiteront de placer des rondins de bois par précaution et pour améliorer la glisse.

1H30 Serons nécessaires pour le passage des 2 deux barques … pas mal , record battu!

Nous voila repartis, motivés plus que jamais et persuadés d’avoir fait le plus dur… Tiens Geoffrey a perdu sa chaussure dans la bataille…

Encore une heure trente de navigation au milieu des obstacles de roches seront nécessaires pour rejoindre saut Dalle.

Les eaux sont troubles, on distingue à peine les rochers qui affleurent sous la surface. Autant de pièges menaçant de casser l’embase du moteur en cas de contact trop violent. Observation et prudence sont donc requises.

Enfin, on aperçois le saut. Disparue la magnifique plage de sable d’il y a quelques mois et les énormes roches émergées. Le saut est une vrai torrent, nous cherchons ou installer le campement . Le carbet brousse ou nous devions nous installer est sous l’eau.

La pluie commence à tomber pour se transformer en grosse averse. Le temps passe, il nous faut réagir et vite.

Il n’y a pas long à porter mais la bute à franchir est assez pentue. On se motive au pas de course!!! hop hop hop… on ne sais pas encore ou nous allons dormir ce soir, si il nous faut faire un carbet brousse, il ne faut pas trainer!!

Deuxième portage accompli, encore quelques minutes de navigations nous amènerons au carbet Hydreco. Il nous semble un peu bancale mais après quelques consolidations par Mathieu, c’est niquel!

Dernier efforts avant le réconfort…

Mathieu roi de la bricole consolide le carbet par plus de sécurité.

Quelques coups de leurres infructueux dans la crique situé à quelques pas du carbet. La nuit tombe et nous nous retrouvons tous autour de la table, enfin au sec, les hamacs tendus.

On peut enfin déguster le ti Punch et la Fricassée de coq préparée la veille avec Amour. Fatigués mais heureux, nous nous apprêtons à savourez au maximum le long week end qui nous attends.

JOUR 2

Première levée comme bien souvent, c’est à patte de velours que je m’éloigne du carbet …. Je me dis que le premier Aimara sera pour moi Ynark Ynark Ynark!!!

Quelques lancés dans la salle de bain mais rien… Le niveau et le débit de la cascade ont déjà bien diminués dans la nuit mais les eaux sont encore un peu chargées en alluvions.

Elle est pas belle notre baignoire naturelle?

Je sors de ma rêverie pour prospecter au leurre souple le fleuve en contrebas du carbet. Je laisse descendre une grosse virgule dans un trou juste sous une branche. CONTACT!!! Quelque chose de lourd viens de s’emparer de mon leurre souple et le tire sous le tronc… Un AÏMARA!! Je lutte pour le ramener à la surface, il ne l’entends pas de cette oreille ou ouïe là… Il cherche à se débattre, il tente de sonder … ça bouillonne en surface!! Put*** de Bord** de Mer**, j’ai oublié la pince et l’épuisette!!! . Il se débat comme un diable au bout et fini par me prendre suffisamment de fil pour se faufiler sous une branche… Rien à faire, il a coincé le fil ou le leurre quelque part. Il devait faire dans les 6 kilos!

La troupe est enfin levée, tout le monde à bien dormi… tu m’étonnes, vu la journée d’hier…

C’est l’heure tant attendue du départ à la pêche!!! Ah Ah!!! je suis ultra motivée!!!

Au bout de 3h de pêche en dérive et un aimara raté seulement, on commence tous à déchanter… ils ne sont pas mordeurs sur les leurres de surfaces et il va falloir aller les chercher au fond. S’en suit une longue série d’accroches de branche, de casse sur le fond…

Retour au Quartier Général pour le repas du midi et comparer les résultats des deux groupes de pêcheurs. D’un coté comme de l’autre, ce n’est pas glorieux.

Un magnifique Morpho ne cessera de voler autour de la table ou venir finir par se poser sur le nez de David. C’est un spectacle exceptionnel et très étrange. L’appareil photo est a porté, j’en profite pour immortaliser la scène.

Parmi les autres images insolites, voici un nid de colibri qui se trouvait à quelques dizaine de centimètres juste eu dessus de la surface de l’eau  et une chenille qui de part sa couleur et ses poils dressés ne donne aucune envie de s’en approcher.

Après une petite sieste Digestive, retour à la pêche…

C’est finalement en retournant sur Saut Dalle que David mettra le premier poisson au sec. Il est estimé à 3 kilos. Il présente sur la joue , une morsure récente sans doute causé par un de ses confrères…

Il ne se font pas de cadeaux entre eux les Aïmaras. Petite séance vidéo et photo avant la Release. Pas besoin de le oxygéner, il partira comme une fusée en frappant la surface.

Les explorations de petites criques ne donnerons rien de très concluant non plus. Seul un poisson Madame qui prouve ici encore son incroyable voracité, n’hésitant pas à s’attaquer à plus gros que lui, viendra s’empaler sur le gros hameçon du leurre.

Ce ne sera dons pas de L’aïmara qui sera programmé au menu du soir… mais ce qu’on appelle la RACLETTE DE GUERRE, à savoir, charcuteries, pomme de terre cuites à la braise, le tout arrosé de cancoillote et camemberts fondus à la braise. Accompagné d’un cubi de 5 litres de vin rouge… ça passe tout seul! Ah les valeureux Guerriers que nous sommes… comme il est difficile de survivre avec nous en forêt 🙂

JOUR 3

Après un réveil tout sauf matinal et un copieux petit déjeuner, nous décidons de remonter le fleuve bien au dessus du Carbet en direction du prochain saut et de pêcher en dérive.

Sur notre chemin, un magnifique Arbre nous rappel l’arbre du film avatar et nous laissent tous admiratif. Nous sommes à coté de lui , de bien petites choses.

Un fois suffisamment haut, les deux équipes constitué de Geoffrey, Lydie et Mathieu d’un coté et de David , Cédric et moi nous séparons.

Que se soit d’un coté ou de l’autre, la pêche en dérive même à l’appât ne donnera rien non plus. De plus sur cette partie ; le fleuve Sinnamary est plus étroit rendant le courant encore plus fort compliquant encore plus la pêche et multipliant les accroches dans les arbres ou branches immergés.

Retour au campement, un repas diététique de guerrier nous y attends (lard boucané manioc et pomme de terre), suivi de baignade en attendant que les heures chaudes se passent.

Tous blasés par nos différents échecs de pêche à l’Aïmara , nous nous rabattrons sur la pêche à la carpe et au yaya.

Peut être l’aïmara ne sera t’il pas résister à un beau vif posé juste dans un trou devant son nez…?

Elle est pas belle la vie en Guyane?

Ressourcer par l’esprit de la forêt sans doute, je motive David pour retourner dans la petite crique ou nous avions vu le féroce poisson madame. Je rigole plus là, j’ai monté ma canne la plus puissante, le moulinet serré presque à bloc, un bas de ligne et un hameçon spéciale pêche au gros… très gros!

Un gros appât mais pas trop au bout de l’hameçon, un flotteur et hop le tout dans la flotte juste devant un gros tronc qui plonge dans l’eau…. Va y pépère Aimara… à table, le casse croute est servi!!!

Je n’aurais pas long à attendre mon client, déjà le flotteur s’enfonce et la canne plie fortement. Je ferre comme une malade! L’aimara a compris ce qui lui arrivait et tente un repli sous le tronc! Il n’y a pas moyen que je le laisse faire…

je tiens bon et je fini par le ramener au bateau. Il est magnifique. Un beau spécimen avec une robe camouflée splendide.

Deuxième tentative et deuxième aimara avec la même technique. Je suis impressionnée de voir avec quelle vigueur ils se défendent. David adopte un montage similaire au mien mais rien ne se passe… Nous décidons de faire un retour rapide au carbet pour déposer l’aimara que nous avons gardé pour le repas et récupérer les lampes frontales et quelques appâts. Nous croisons Mathieu et Geoffrey en chemin qui ont opté pour une pêche du bord à l’appât et au leurre souple. Apparemment quelques départs  mais aucun au sec.

Au carbet, nous retrouvons Cédric et Lydie. Je sais que Lydie reverrais d’attraper son Aïmara , je leur propose donc de nous accompagner.

Nous voila donc de nouveau dans la crique. Je prépare une canne pour Cédric et confie à Lydie . Briefing, réglage du frein et elle envoi la ligne… Au bout de 2O minutes, premier départ, elle ferre aussitôt…, il lâche prise… raté! Deuxième lancer, la pression monte… Quelques minutes et deuxième touche… encore raté!! On remet ça…, la troisième est la bonne! Je suis juste derrière Lydie, elle ferre tellement fort qu’elle manque de me casser une cote!!! Il est au bout…, ça tire, ça tire très fort, il est apparemment très gros, il part direct dans les branches. Vite on détache  la barque pour essayer de le décrocher. Je prend la canne des mains et essaye de récupérer le bas de ligne coincé sous une branche… J’y arrive, le fil est libre mais il y a encore quelque chose au bout, Je suis en mauvaise position, j’ai du mal à le tenir! il est énorme.. Hélas , il se décroche… Dommage.

On se replace, on lance sensiblement au même endroit mais un peu plus à l’écart des branche immergés pour éviter que le scénario ne se reproduise. Je resserre encore un peu plus le frein. J’ai attaché un ballon gonflable en guise de flotteur au bas de ligne et j’ai placé un « starlight » dans le ballon comme il fait a présent nuit.

Nous regardons de manière Hypnotique la boule lumineuse Orange flottant à la surface de l’eau. Il fait a présent nuit noire. Nous sommes tous silencieux. Soudain, le ballon bouge… Je chuchote à Lydie d’attendre mon signal pour ferrer et de baisser la canne, je veux être certaine qu’il a bien l’appât dans la gueule et qu’il se prenne bien à l’hameçon. Le ballon plonge doucement. Encore une seconde et je crie « Vas Y!!!!! ». Lydie ferre de toute ses forces, l’aïmara est au bout c’est sur! Comme on s’y attendait on vois la boule lumineuse disparaitre sous la surface de l’eau et créer une vague qui part direct en direction des branches comme une fusée. Mais Lydie tiens bon, et l’empêche de sonder et rejoindre les profondeurs. Elle hurle « Il tire trop » et moi de lui répondre « tiens bon, ne lâche pas, … tu vas l’avoir!!! » Il est aller se planquer derrière une roche mais est toujours en surface, elle réussi l’exploit de la faire passer par dessus la roche! Il fait encore quelques sauts désapprobateurs mais il arrive enfin au bateau ou on peut  le saisir à l’épuisette. Lydie en tremble de tout ses membres, David face à la scène est mort de rire, Cédric et moi on applaudi!!! Je ne suis pas peu fière de mon apprentie pêcheuse!!

ll est Lourd et massif, elle a du mal à le tenir seule.

Petit moment de panique au moment ou l’aimara se débat et se libère de sa pince. Il se retrouve alors entre les pieds de Lydie qui bondit directe sur David sans trop réfléchir!

La photo ne rend pas grand chose mais je vous assure du comique de la scène…

Je rattrape le « Molse » avant qu’une de ses dents tranchante ne rencontre un orteil. Ouf!

Nous n’avons pas de pesons mais il est estimé dans les 8 kilos! Pour une première, c’est un beau morceau.

Joli poisson qui retourne à l’eau libéré par Lydie. Il repartira tranquillement dans l’eau sombre de la crique. Bravo Lydie, tu l’as eut ton Molse!!! Mission accomplie! 😉

Allez, il est temps de retourner au carbet, nous avons eut notre quota d’émotions pour la journée.

C’est donc autour d’un aïmara grillé que nous nous retrouvons le soir même. Accompagné d’une sauce chien fait par Cédric, c’est un vrai régal.Même les deux plus jeunes mioches avec nous se adhérent.

Lydie répètera au moins 5 fois l’histoire de la prise de son aimara .

Goeffrey nous racontera ce très gros Aïmara venu chercher tranquillement en surface la Pacoussine déposée en appât. Malgré un ferrage et un combat musclé, le Jaguar du fleuve à réussi à se faire la belle. Qu’importe, l’adrénaline et la scène sont à jamais gravées dans sa mémoire .

Le conseil à voté et nous décidons de redescendre dès le Lendemain passer une nuit à saut mouche avant notre retour définitif, si les aïmaras sont timides, peut être les acoupas rivières le seront moins.

Jour 4

Sont ce toutes les émotions de la veille, l’esprit transmis par l’Aïmara que nous avons mangé ou un éloignement trop long de la civilisation ? Toujours est il que nous nous transformons ce jour là en guerrier de la tribu Camayayaïe !

Nous guettons attentivement les possibles aimaras tapis sous les berges essayant une fois encore de les débusquer aux leurres tout au long de notre descente.

Nous sommes attentifs aux bruits des animaux et au cri lugubre du Jara Jara mais rien ne viendra perturber la traversée jusqu’à Takari.

Nous l’entendons déjà au loin… et c’est avec force, courage que nous décidons de descendre les pirogues par le saut !la rame entre les dents !!! euhhhh

mais non…. J’rigoleeeee !

C’est par le même chemin forestier que pris quelques jours plus tôt que nous repasserons en pulvérisant une fois de plus notre record de vitesse.

Comme nous nous y attendions, il n’y a plus personne en bas du saut Takari tanté ni du coté de saut Mouche. Nous avons le haut Sinnamary rien qu’à nous. Dommage, j’aurais bien voulu voir les touristes en découvrant les guerriers Camayayaïe!

Après le repas du guerrier et installation du camp pour la nuit, nous prenons grand soin à effectuer le rituel CAMAYAYAÏE consistant a des marquages de guerre aux visages et la danse guerrière. Étape très importante pour nous aider à affronter les esprits du saut takari et qu’il nous fasse offrande (enfin) de quelques précieux Aïmaras!!! Derniers espoirs de pêche avant de sombrer vu comme c’est parti… dans la Folie!

C’est donc au pied du saut que ma tribu se retrouvera pour lancer habillement quelques leurres.

Les attaques ne tardent pas. Les Aïmaras sont là, YESSS!!!. Difficiles à prendre mais quelques contacts et décrochés nous remontent le moral.

Geoffrey nous attrape un branche monstrueuse qu’il ramènera. La plus grosse de son séjour !!! Bravo JOJO !

David accrochera un Monstre d’aïmara au Popper. Malgré l’agilité de David et son coté cascadeur à sauter de la barque pour jongler entre les rochers pour ramener le Poisson, ce dernier dans un saut rendra le leurre à son propriétaire ! Le Rugissement de Rage du guerrier Camayayaïe retenti à travers le saut faisant taire les perroquets et autres animaux de la forêt !

Enfin le premier aïmara qui sera mis au sec par Geoffrey après les nombreuses attaques et décrochages au bateau. Il n’est pas bien gros mais il aura sa place dans l’album de cette sortie!

Nous rentrons au campement la nuit tombé. Un petit caïman rouge se laissera attraper par Mathieu ainsi qu’un Lézard qui ressemble à un caïman. Séances Photo avant de leur rendre leur liberté.

Motivé par les Contes et Légende Du Terrible JARA JARA rodant sur les lieux , toute la tribu part en balade nocturne à la recherche de la bête..

Nous traversons criques, troncs et chablis mais pas de trace de la chimère… Seul quelques araignées et insectes nous font grâce de leur présence. Ici on évite la Tong et on surveille ou l’on met les pieds.

Retour à la « caze » pour une nuit qui s’annonce courte puisqu’un d’un commun accord le réveil est programmé pour 5h.

Jour 5

Réveil plus que difficile pour les Camayayaies… mais nous serons tout de même à la pêche au levé du jour pour notre dernier jour. La brume se lève peut a peu. La beauté du paysage invite au respect de se lieu encore préservé.

Nos efforts matinaux seront récompensés car plusieurs aïmaras seront mis au sec et c’est Mathieu qui ouvrira le bal. Avec la Lumière de ce levé de jour sur Takari, les Photos prennent des allures de tableaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suivrais le mouvement avec un petit aïmara bagarreur.

Tellement nerveux qu’au moment de la relâche, il a s’en est fallut de peu qu’il reparte avec la pince accrochée.à la gueule.

On se demande lequel des deux est le plus terrifiant n’est ce pas?

Le soleil commence à chauffer et l’activité des poissons diminue dans le saut.

Nous essayerons les criques aux alentours mais sans grand succès. Quelques attaques suivie voltiges d’aïmaras semblant rater leur leurre  mais aucun combat engagé pour ma part.

Pas grave, la balade est sympa et le soleil est toujours là.

C’est le cœur lourd que nous rentrons au campement car nous savons le départ proche.

Je tente d’immortaliser le temps et cette rencontre camayayaie par quelques clichés en noir et blanc.

Dernière baignade, dernière photo de la Tribu et quelques vifs pour la pause acoupa prévue sur le chemin du retour et nous voilà parti.

Une demi heure de navigation puis un arrêt pour la pêche à l’acoupa. C’est Cédric qui piquera un poisson (enfin!!!), ce sera sans surprise bien le poisson recherché. Mais décidément pas de chance pour le pauvre Cédric sur ce séjour, la ligne cassera alors que le poisson est en surface. C’est finalement  Mathieu quelques minutes plus tard qui au même endroit  sur un dernier lancé ramènera le mythique acoupa Rivière.

Il relâche le magnifique poisson au couleurs métalliques et  nous quittons cette fois ci pour de bon le haut innamary.

Encore presque 3 heures seront nécessaires pour rejoindre le dégrad, enfin !

Nous retrouverons nos voitures et Oumar leur gardien qui nous expliquera qu’il n’a pas arrêter de pleuvoir par ici et que bien. Il nous informera que bon nombre de personnes ont du faire demi tour n’arrivant pas à trouver le chemin. Sans doute pour cette raison que nous avons croisés personne.

Je dédicace cette article à Mathieu et Lydie qui sont aujourd’hui à regret bien loin de La Guyane. Grace à vous l’esprit CAMAYAYAÏE est né et régnera pour toujours sur le Haut Sinnamary mais aussi dans nos coeurs. Nous y retournerons un jour ensemble je le sais pour faire renaitre nos aventures. En attendant, à chaque passage sur cet endroit de Paradis, nous nous souviendrons du Molse de Lydie et du Jara Jara de Mathieu qui rode toujours…. A très bientôt les amis. Amitiés.

Les CAMAYAYAÏES.

sans doute une de me plus longue video jusqu’à ce jour… Raccourci pour des raisons de « censure » et de bande passante. voici La bande annonces et les meilleurs moments en vidéo.

Bon visionnage et à bientôt pour de nouvelles aventures des camayayaïes…

 

Bande Annonce

Le film