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Juil 26 2009

le fleuve maroni

 

Avec ses 520 km, le Maroni est le plus long mais également, le plus puissant fleuve de la Guyane. Appellé aussi « autoroute du fleuve », le principal moyen de transport y est la pirogue. C’est au départ de la ville de Saint-Laurent du Maroni que s’organisent les départs de personnes et de fret de marchandises pour les communes qui se trouvent le long du Maroni.

Le Maroni constitue un pilier pour la population multi-ethnique vivant sur ses berges, essentiellement Noir-marron (descendants d’esclaves) et Amérindiens. Il permet de se déplacer, de communiquer, de se nourrir, de réaliser les gestes quotidiens de la vie : se laver, faire la vaisselle, la lessive. Tous ces moments et cet espace de vie font du Maroni un fleuve hors du commun.

 

Première Escale : Visite d’ un village Amérindien.

L’ utilisation du manioc

En guyane, le manioc (Manihot itilissima) est certainement le tubercule le plus planté en Guyane. Il a pendant longtemps constitué la base de l’ alimentation, et cela est encore vrai dans les zones rurales (communautés amérindiennes, marronnes, créoles et haïtiennes) reposant sur les productions de l’ abattis. On le trouve sur les marchés sous forme de tubercules pour les variétés douces appelées ici cramanioc, et sous forme transformée (couac, cassave, sispa, tapioca, crabio, « pains de pulpe de manioc ») pour les variétés amères.

Ci dessous, la fabrication du couac. Il s’agit d’une semoule sèche plus ou moins grossière, elle est fabriquée traditionnellement à partir des variétés de manioc amer. Pour l’obtenir, on commence par éplucher les tubercules. Puis on les réduit en une pâte grossière à l’aide d’un broyeur. La bouillie ainsi obtenue est ensuite introduite dans une « couleuvre« , une vannerie tubulaire allongée, souvent ouvragée, pourvue d’une boucle à chaque extrémité. La couleuvre est ensuite étirée pour presser la pâte et en exprimer le jus toxique (cyanure). Le jus toxique est récupéré puis détoxifié à son tour par une longue cuisson, et peut être consommé sous forme de soupe. Le tapioca se concentre généralement dans le bas de la couleuvre. La pulpe est alors effritée et tamisée à l’aide d’un manaré tressé, pour extraire les fibres ligneuses et les gros morceaux. Cette semoule crue est alors grillée sur une grande platine en acier (à l’origine en terre cuite) de diamètre supérieur à 1m, posée sur un feu. Cette semoule grillée est appelée « couac »ou « farine de manioc ». Absorbant, le couac remplace le pain lors de tous les repas. Il peut être consommé de différentes manières:  seul (cru), en salade (façon taboulé), grillé à la poêle , etc. De conservation longue et facile, nourrissant, naturellement déshydraté, il entre idéalement dans le menu des gens séjournant en forêt.

  

Maison en feuille de palmier tressées et artisanat Amérindiens.

 

Deuxième Escale : Visite d’ un village Noir Marron:

Dégustation de coco Verde et explication sur la confection d’ une pirogue.

 

Allez c’ est décidé…je les adoptes tous!!!

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