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Jan 18 2010

Camp Kalawachi à kourou

Le pont du Larivot n’etant toujours pas réparé et David etant d’astreinte sur KOUROU, pour plus de facilité, nous décidons de passer le weekend la bas.
Après avoir cherché un hebergement correcte et pas trop cher, au milieu des gites et hotels prohibitif de la ville de l’espace, nous denichons enfin la possibilité de dormir aupres d’une association a quelques centaines de mètres de L’usine.
 
Un lieu peu connu… puisque nous etions tout seuls!!! En effet, le Centre Kalawachi est  ouvert au grand public depuis Février 2009. Il est situé au Pk 3,5 route du dégrad Saramaca : au rond point d’entrée/sortie de Kourou, prendre la direction de Sinnamary. A environ 2,5 km tournez à gauche (panneaux indicateurs: Centre Kalawachi, Art tembé). Suivre la petite route pendant 1,5 km jusqu’aux grands carbets sur la gauche.

Vous pourrez dormir tout comme nous l’avons fait, dans le Tukusipan, ce grand carbet rond, d’une capacité de 40 hamacs. Huit années de travail acharné ont été necessaires à sa réalisation. 10€ La nuit en Hamac (non fourni) et acces aux sanitaire juste à coté.
 
Un musée est également ouvert sous un autre carbet ovoide Tepei juste à coté ou vous pourrez appreciez l’histoire assez peu connues de ce peuple Amérindiens et découvrir les nombreux objets authentiques évoquant l’histoire, la culture, l’art et les activités quotidiennes et spirituelles de ces Peuples en neuf grands thémes.
Le Tukusipan, grand carbet rond destiné à l’hebergement ET le carbet ovoide Tepei transformé en Musée.

 

Prochainement d’autres activités sont prévues, cours de tressage de palmes, restauration, boutiques… 5€ l’entrée du musée et 3 pour les enfants.
 

 » Le maluana ou Ciel de Case est une pièce de bois ronde, découpée dans les contreforts d’un arbre de la forêt guyanaise, le fromager (ceiba pentandra).

Rapportée à dos d’hommes au village, la découpe est déposée à l’ombre pour sécher. Lorsqu’elle ne contient plus de sève, elle est taillée au sabre en forme de plateau circulaire. La circonférence est tracée à l’aide d’un compas improvisé avec deux pointes reliées par une ficelle. Les surfaces sont aplanies au rabot. L’une d’elle est noircie au feu, grattée au couteau pour éliminer la pellicule calcinée puis enduite d’apulukum. Des animaux mythiques sont ensuite tracés à la pointe du canif puis mis en peinture. Autrefois, les Amérindiens n’utilisaient que des colorants minéraux et végétaux dont les contrastes étaient peu marqués. Ils emploient maintenant la peinture acrylique du commerce, aux couleurs beaucoup plus vives.

Le ciel de case est ensuite placé au centre des carbets circulaires de réunion, juste sous la toiture. Il est percé en son centre d’un trou dans lequel vient passer le poteau central. Le ciel de case est orné de motifs animaliers tirés de la symbolique culturelle Wayana (tortues, tamanoirs, serpents, grenouilles, poissons, chenilles urticantes et molokot – esprit des eaux).


Il sert à éloigner les insectes et les autres animaux indésirables, ainsi que leurs esprits : il symbolise la protection pour tous ceux qui dormiront dessous. Il est aussi utilisé pour apprendre aux enfants les animaux à respecter dans la forêt. »

 

2 Commentaires

  1. MIMI

    Il sont beaux les serxpents ma je ne voudrai pas les prendre dans mes mains. Par contre le ver de terre cela ne ferait rien

  2. sabrina

    super maman!!! tu as réussi a mettre un commentaire sur mon blog!!…bon,le seul truc, c’est que l’article sur les serpents c’est pas celui là, mais celui d’après… hum!allez gros bisous et merci quand même.

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